LE MAROC OUBLIÉ
Dans le Haut Atlas, à 2000m d'altitude au nord ouest de Tizi N'test, le séisme du 8 septembre 2023 qui a secouer le Maroc n'a
pas épargné les villages Amazigh qui occupent la vallée. Le long de la piste impraticable qui mène au dernier hameau nommé
Ikissane, le plus reculé, on peut apercevoir les nombreuses maisons touchées par la catastrophe.
Certains villages semblent complètement désert, d'autres sont bordé par des campements de fortune, mélange de tentes et de
pré-fabriqué installés par les aides humanitaire
Plus de 3 mois après le séisme, la vie ici à repris sont cours et elle s'organise comme elle peut. Mais depuis le départ des
associations, un sentiments d’abandon règne parmi les décombres, comme si maintenant les habitants semblaient livrés à eux
même.
Malgré les difficultés et les température hivernal qui approchent, le peuples Amazigh à su garder sa dignité, les sourirent
persistent sur les visages et le cœur à l'ouvrage reste de mise. Là où certains essayent de reconstruire un quotidien, d'autres
préfèrent partir pour la ville à l'approche de l'hiver, emportant le stricte minimum et laissant derrière eux leurs terres et leurs
pertes.
Mais que va-t-il advenir de cette partie du territoire que l'on appelle ici le Maroc oublié, reculé de tout, et loin des regards
médiatiques? Une chose est sûre c'est que la solidarité était présente bien avant l'arrivé de l'aide humanitaire et qu'elle semble
perdurer, faisant ainsi la force de ses habitants, toujours debout, que même un séisme n'a pas pu ébranler.